lundi 14 avril 2008

Voilà le site de consultation

http://www.congresutileetserein.com/

On vous y attend nombreux!!!

NON aux sections fermées...

Le PS est censé être un parti démocratique, c'est à dire ou toutes les opinions sont prises en compte, ou on a le droit au débat.

Je comprends et je respecte les personnes qui ne sont pas d'accord avec Ségolène Royal, mais il semblerait que pour certains le respect ne marche pas dans l'autre sens.

Je m'explique, depuis quelques jours, grâce à de nombreux sites, nous avons étés informés de plusieurs sections qui refusent d'organiser les débats pour le site du Congrès qu'à lancé Ségolène Royal récemment dans le Val de Marne ou dans la Sarthe.


A ceux qui tentent de nous bloquer, voilà ce que j'ai à dire: rassurez vous, nous ne vous piquerons pas vos places d'élus. Nous sommes de simples militants qui veulent faire avancer le débat. Nous avons milité pour de nombreuses élections, et nous avons notre mot à dire. A quoi sert un parti s'il doit se refermer? Nous comprenons que vous ne voulez pas participer à la proposition de Ségolène Royal; mais nous empêcher de le faire, c'est la pire des choses.
Imaginez que pendant les municipales, nous aurions refusé d'aider les candidats qui étaient pour un autre candidat que Ségolène Royal. Vous trouvez ça bas , injuste, pitoyable? Voilà, vous êtes à notre place...

l'UMP n'a rien d'autre à faire...

...que d'organiser des conférences de presse pour tenter de détruire l'image de Ségolène Royal, en s'appuyant sur une déformation d'un fait judiciaire.

Je vous met donc ici le communiqué de JP Mignard, qui a le mérite de mettre au clair cette décision:

Les commentaires sur la décision de la Cour d’Appel de Rennes donnant raison à deux anciennes assistantes parlementaires de Ségolène Royal omettent que les deux personnes concernées ont été payées durant toute la période de la campagne électorale, et au-delà, au titre de leur préavis. Elles ont été réembauchées immédiatement par le suppléant de Ségolène Royal. La Cour a d’ailleurs repoussé fermement leurs demandes astronomiques de dommages et intérêts. La bonne foi de Madame Royal est ainsi reconnue. Voilà pour le préjudice.



La question qui a fait débat était celle de la légalité d’un deuxième salaire et d’un deuxième contrat se superposant au premier.
L’imbroglio invraisemblable du statut des assistants parlementaires en période de campagne électorale a contribué à obscurcir un litige systématiquement et publiquement utilisé contre Ségolène Royal depuis 10 ans entravant tout rapprochement des positions. Les ex assistantes n’ont d’ailleurs obtenu en définitive que ce que leur proposait Ségolène Royal un an après la fin de leur mission. Quel moteur derrière cette interminable bataille judiciaire ? Quel objectif recherché ?



Les lacunes du droit, comme l’écrit la Cour d’Appel de Poitiers, ont fait le reste.



Les juridictions pénales ont notamment débouté par deux fois, en des termes particulièrement sévères, les assistantes qui étaient allées jusqu’à porter plainte contre Ségolène Royal. Par deux fois encore les Conseillers des prud’hommes et les magistrats de la Chambre sociale de la Cour d’Appel de Poitiers ont donné raison à l’argumentation de Ségolène Royal. C’est dire la complexité de la question de droit.



Ceci explique pourquoi un langage commun a été impossible à trouver durant tout ce temps. L’une des deux personnes était devenue, il est vrai, assistante d’un parlementaire UMP et a même publié un livre virulent contre Ségolène Royal durant la campagne électorale, amplement relayé sur les sites de l’UMP.



Dix ans après, et pour sortir de ce maquis impénétrable, les juges font supporter à Ségolène Royal les vides du statut des assistants parlementaires. C’est au plus fort d’en faire les frais semblent dire les juges. C’est peut être le seul raisonnement d’équité dans ce qui restera comme l’exploitation politicienne d’une question juridique insoluble.


Il semblerait, aux dernières nouvelles, que François Bayrou aurait aussi des problèmes avec l'UMP.

dimanche 6 avril 2008

Ségolène Royal écoute les militants...

D'ici une semaine, un nouveau site sera lancé pour consulter les militants sur 10 questions.

"L'époque où un petit nombre de gens pouvaient sur un coin de table écrire un texte et le soumettre au vote des militants est terminée" (Journal du Dimanche).

Voilà les 10 questions:

1. Il faut sortir du fossé entre un discours pseudo révolutionnaire dans l’opposition et un conformisme économique au pouvoir : de quelle façon ?

2. Le socialisme ne peut pas se contenter d’aménager le capitalisme financier à la marge : comment produire et répartir autrement la richesse ?

3. Que reprendre des modèles progressistes des autres pays et que rejeter ?

4. Il faut pousser l’agilité des entreprises, le goût du risque et l’esprit d’entreprendre, tout en améliorant la situation des salariés et leurs sécurités sociales. Avec quel compromis ?

5. Il faut rééquilibrer le rapport de force entre le travail et le capital par une meilleure répartition du profit. Quels contre-pouvoirs dans l’entreprise ?

6. Comment rompre avec la redistribution passive et bureaucratique comme principal moyen de s’attaquer aux injustices sociales ?

7. Comment améliorer le projet européen pour ne pas oublier les intérêts des peuples et des pays ?

8. Les peuples du Nord doivent être protégés de la concurrence internationale sans que les peuples du Sud ne soient victimes du protectionnisme. Avec quelles nouvelles règles ?

9. Les Etats et le marché doivent assurer la sauvegarde écologique de la planète : quel nouveau modèle de développement ?

10. Le Parti socialiste doit intégrer toutes les nouvelles formes de militantisme et d’engagement citoyen, ainsi que les réussites du travail des élus locaux. Il doit aussi décider efficacement, avec le sens de la discipline collective. Quelles nouvelles règles communes pour y parvenir sereinement ?



Pour en savoir plus